Natalie Robyn a quitté son poste de directrice générale de la FIA après seulement 18 mois en poste. La FIA a déclaré dans un communiqué que Robyn avait quitté son poste "d'un commun accord pour poursuivre des opportunités en dehors de la FIA".
Robyn, qui quittera son poste fin mai, est le quatrième cadre supérieur à quitter la FIA depuis décembre de l'année dernière. Son départ fait suite aux démissions du directeur sportif Steve Nielsen, du directeur technique monoplaces Tim Goss et de la responsable de la commission des femmes, Deborah Mayer.
Cela intervient dans le sillage d'une série de controverses impliquant le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem. En mars, le comité d'éthique de la FIA a blanchi Ben Sulayem des accusations d'un lanceur d'alerte selon lequel il avait interféré dans des courses en Arabie Saoudite et à Las Vegas la saison dernière, affirmant n'avoir "aucune preuve" pour étayer ces affirmations.
Ben Sulayem et la FIA font également face à un procès intenté par Susie Wolff, directrice de l'Académie de F1 pour les pilotes féminines en herbe et épouse du directeur de l'équipe Mercedes, Toto Wolff.
Ben Sulayem a été impliqué dans une série d'autres controverses depuis son élection en décembre 2021. Robyn n'a pas répondu aux demandes de commentaires de la BBC Sport.
La FIA l'a citée dans un communiqué en déclarant : "Occuper le poste de directrice générale de la FIA a été un immense privilège et je suis reconnaissante d'avoir dirigé un programme de restructuration et de réforme. Il est maintenant temps de prendre du recul en sachant que l'organisation est mieux préparée pour les défis à venir."
Le communiqué de la FIA a déclaré que Robyn avait "mené une refonte complète de la structure opérationnelle de la fédération, jouant un rôle clé dans la modernisation de la FIA, l'amélioration de la gouvernance et la sécurisation de la stabilité financière durable".
Robyn, ancienne cadre de l'industrie automobile chez Volvo, Nissan et DaimlerChrysler, a commencé à travailler pour la FIA fin 2022 et son recrutement a été décrit à l'époque par Ben Sulayem comme "un moment transformateur pour notre fédération".