Lewis Hamilton admet que son rythme sur un tour n'est pas à la hauteur cette saison, mais le pilote de Mercedes rejette l'idée que c'est été "désastreux". Le septuple champion du monde a construit un héritage remarquable en tant que meilleur qualificateur de l'histoire des Grands Prix, avec un record de 104 pole positions à son actif. Cependant, cette saison, malgré des éclairs de vitesse lors des qualifications du samedi en F1, les efforts d'Hamilton ont souvent été en deçà des attentes, au point que ses difficultés en qualifications sont devenues un thème récurrent pour le Britannique.
Mercedes affirme que la source des difficultés d'Hamilton réside dans son style de conduite agressif, qui ne concorde pas bien avec les caractéristiques actuelles des voitures à effet de sol ou l'instabilité des pneus Pirelli. Les subtilités de la mécanique de cette année ont nécessité une approche plus délicate, quelque chose à laquelle le style naturel de conduite d'Hamilton a du mal à s'adapter.
"Je suis têtu. Et donc, j'essaie de conduire à ma manière", a-t-il expliqué récemment, cité par Motorsport Week. "Mais ensuite, je réalise que cela ne fonctionne pas toujours et donc j'essaie de... un peu masser mon chemin à travers. Mais ce n'est pas si bien." Malgré certaines difficultés en qualifications, la vitesse en course d'Hamilton est restée redoutable et il a réussi à tirer profit des récentes améliorations de Mercedes, décrochant deux victoires cette saison.
Cette résilience et ce talent en course l'ont maintenu devant son coéquipier George Russell au classement du championnat, malgré l'avantage apparent de Russell en qualifications. Frédéric Vasseur de Ferrari, qui deviendra le patron d'équipe d'Hamilton en 2025, a souligné l'importance des réalisations du Britannique cette saison, malgré ses déboires en qualifications. "Tout le monde dit depuis le début que Russell est plus rapide qu'Hamilton, mais pour l'instant, c'est lui qui a marqué le plus de points pour Mercedes", a souligné Vasseur. "En termes d'efficacité, je pense qu'il est un bon étalon."
"Nous connaissons les aspects positifs de l'arrivée de Lewis chez Ferrari. Par exemple, sa grande expérience en Formule 1."