Kevin Magnussen se retrouve dans une situation précaire avant le Grand Prix d'Émilie-Romagne de ce week-end, avec le pilote de Haas sur le point d'être banni de course, à la suite de son week-end chargé de pénalités à Miami lors de la dernière course.
Le Danois a admis qu'il devra ajuster son style de pilotage après avoir accumulé un total de 10 points de pénalité sur sa Superlicence, le plaçant à seulement deux points d'une exclusion d'une course.
Une telle sanction n'a pas été appliquée depuis l'introduction du système actuel de points de pénalité en F1 en 2014. La dernière interdiction de course infligée à un pilote remonte à 2012, lorsque Romain Grosjean a été suspendu.
À Miami, Magnussen a accumulé pas moins de quatre points de pénalité lors de la course sprint, tout en défendant férocement contre Lewis Hamilton de Mercedes dans le but d'aider son coéquipier chez Haas, Nico Hulkenberg, à marquer des points.
Ce schéma de défense agressive, bien que stratégiquement bénéfique pour Haas, a mis Magnussen sur la voie d'une éventuelle interdiction de course.
"Je pense que la prochaine fois sera une interdiction de course, donc je pense que je devrai le faire", a-t-il déclaré lorsqu'on lui a demandé s'il devrait changer ses tactiques en piste.
Magnussen a suggéré que le système actuel de pénalités en F1 est trop complexe et punit trop sévèrement les courses agressives.
"Le mieux serait que la FIA nous dise de rendre des positions, et ensuite que la conséquence pour ne pas le faire soit sévère, vraiment sévère, pour s'assurer que cela soit fait", a-t-il expliqué.
Le Danois soutient que mettre en valeur les compétences de pilotage des meilleurs pilotes du monde devrait être un élément essentiel de la F1, et que le système de pénalités actuel étouffe cela en étant trop punitif.