Le patron d'équipe de RB, Laurent Mekies, déclare que la décision inattendue d'Alpine de mettre fin à son programme moteur pour 2026 est "une mauvaise nouvelle" pour la F1, mais il insiste sur le fait que c'est également un événement que le sport peut "bien se permettre" grâce à l'arrivée d'Audi.
Le plan d'Alpine, initié par la maison mère Renault, de compter à l'avenir sur un fournisseur de moteurs externe - probablement Mercedes - pour ses besoins en groupe motopropulseur a surpris ses concurrents.
Cela a été particulièrement inattendu étant donné les investissements importants et les efforts de développement qui ont été déployés dans le programme du constructeur ces dernières années, mais aussi compte tenu de l'introduction en 2026 des nouvelles réglementations moteur plus durables de la F1.
Le déménagement marque un changement significatif dans le paysage des groupes motopropulseurs, réduisant le nombre d'OEM (Fabricants d'Équipement d'Origine) impliqués en F1 et soulevant des questions sur l'avenir du développement technologique du sport.
Plusieurs des collègues de Mekies ont réagi avec un mélange de déception et de compréhension.
Alessandro Alunni Bravi de Sauber a tenu à distancer la décision d'Alpine de l'attrait des nouvelles réglementations sur les groupes motopropulseurs.
Christian Horner, dont l'équipe Red Bull a bénéficié pendant de nombreuses années des avantages mais aussi des lacunes de l'expertise de Renault, a offert un point de vue plus compatissant.
Le patron de l'équipe Ferrari, Fred Vasseur, qui a passé de nombreuses années chez Renault au début de sa carrière, a exprimé sa tristesse pour les personnes travaillant au département moteur du fabricant à Viry-Châtillon.
Alors qu'Alpine se prépare à recentrer ses efforts sur sa marque automobile et à explorer un partenariat technique avec Mercedes, le constructeur français est confronté au défi significatif d'obtenir l'approbation de ses travailleurs à Viry avant de poursuivre ses plans.