Piège de Vitesse à Montréal : Qui est le plus rapide de tous ?

Piège de Vitesse à Montréal : Qui est le plus rapide de tous ?

Pour le Grand Prix du Canada, les équipes F1 ont ajusté leur aileron pour maximiser la vitesse. Russell et Verstappen ont réalisé des temps identiques en qualifications. Stroll a atteint 333,9 km/h en vitesse de pointe. Norris a souffert dans les freinages. Une stratégie de deux pit-stops est privilégiée par Pirelli en cas de course sèche.
Piège de Vitesse à Montréal : Qui est le plus rapide de tous ?
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Piège de Vitesse à Montréal : Qui est le plus rapide de tous ?F1i.com
9/6/24
Pour le Grand Prix du Canada, les équipes F1 ont ajusté leur aileron pour maximiser la vitesse. Russell et Verstappen ont réalisé des temps identiques en qualifications. Stroll a atteint 333,9 km/h en vitesse de pointe. Norris a souffert dans les freinages. Une stratégie de deux pit-stops est privilégiée par Pirelli en cas de course sèche.

Après le tracé à fort appui aérodynamique de Monaco, les équipes ont ajusté leur aérodynamisme pour le Grand Prix du Canada à Montréal ce week-end, où la puissance et la vitesse en ligne droite sont des atouts importants autour du Circuit Gilles Villeneuve.

Les qualifications de samedi à Montréal resteront dans les annales, avec George Russell en pole et Max Verstappen réalisant des temps identiques lors d'une séance palpitante, exploit réalisé une seule fois auparavant, lors du Grand Prix d'Europe 1997 à Jerez, où trois voitures avaient réalisé le même temps au tour !

Même Lando Norris, troisième, n'était qu'à 0.021s de la pole à la fin de cette séance intense.

Alors que le héros local Lance Stroll se vante d'avoir atteint 333,9 km/h au piège de vitesse avec son Aston Martin, suivi de près par Yuki Tsunoda de Red Bull, il n'y avait qu'une différence de 2,5 km/h entre Russell et Verstappen en termes de vitesse maximale. En revanche, Norris était plus de 4 km/h plus lent que Russell en ligne droite.

Toutefois, selon l'Analyse des données de Formule 1, le pilote McLaren accusait un retard important par rapport à ses deux principaux rivaux dans le domaine du freinage, un facteur crucial sur la piste de Montréal et qui aurait pu lui coûter la pole.

Sur le plan stratégique, selon Pirelli, le plan le plus efficace en cas de course sèche est un arrêt en deux temps, la choix prédominant étant d'utiliser deux jeux de pneus durs, ce qui explique pourquoi sept équipes ont encore deux jeux disponibles pour chaque pilote.

Une stratégie à un seul arrêt, utilisant une combinaison de pneus Medium et Durs, est possible sur le papier, mais elle est très marginale.

Évidemment, tout peut changer en cas de course sous la pluie ou si le ciel se dégage après le départ. Mais la faible vitesse en ligne droite de McLaren, synonyme d'un fort appui aérodynamique, pourrait s'avérer utile si la météo perturbe véritablement le déroulement de la course.

Sinon, il y a de fortes chances de voir Max reprendre son rythme habituel. Attendons de voir...

Grand Prix du Canada 2024

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