Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a rejeté les suggestions selon lesquelles le calendrier est devenu trop long, tandis que Bernie Collins, ancien stratège de course devenu commentateur, a exprimé un point de vue plus sévère sur les charges de travail en F1.
Le calendrier de la série s'est considérablement accru au cours des deux dernières décennies, et bien que Domenicali soit satisfait des 24 Grands Prix actuels, il aimerait voir le nombre de sprints augmenter par rapport aux six actuellement en cours.
De plus, il estime "qu'il est erroné" de dire que les 24 week-ends de course sont trop nombreux, s'appuyant sur le football et le basketball pour étayer ses affirmations. Le directeur général de 59 ans estime que le calendrier de la F1 est moins intense que les 45 à 60 matchs auxquels certains clubs de football participent chaque année, ou que la saison régulière de 82 matchs de la NBA.
Collins, qui travaille désormais pour Sky Sports, a pour sa part partagé son expérience de travail en tant qu'ingénieure au cours des saisons récentes, en citant des exemples d'équipes ayant introduit un élément de rotation des tâches pour réduire les déplacements et la dépendance à certains membres du personnel.
De plus en plus, le partage des tâches est envisagé comme une solution pour soulager les pressions et les contraintes d'un calendrier de F1 de plus en plus chargé.
Cela soulève une question évidente et importante : la F1 devrait-elle envisager davantage l'épuisement professionnel à mesure qu'elle ajoute des courses au calendrier de la F1 ?