La FIA a nié les accusations selon lesquelles le libellé récemment ajouté aux règlements techniques de la F1 était une réponse à l'utilisation par une équipe d'un système de freinage interdit.
On pensait qu'une des équipes aurait pu utiliser un système de freinage asymétrique et que la décision de l'organe directeur visait à empêcher des approches similaires à l'avenir.
Avant le changement, l'Article 11.1.2 des règlements techniques de la F1 indiquait : "Le système de freinage doit être conçu de telle sorte que, sur chaque circuit, les forces appliquées aux plaquettes de frein soient de même intensité et agissent comme des paires opposées sur un disque de frein donné."
Suite à la récente réunion du Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA, un texte supplémentaire a été ajouté à la clause, qui a été ratifié par toutes les équipes de F1.
Ce libellé supplémentaire était le suivant : "Tout système ou mécanisme pouvant produire de manière systématique ou intentionnelle des couples de freinage asymétriques pour un essieu donné est interdit."
Pendant la pause estivale, cela a provoqué une vague de spéculations selon laquelle la cible de la répression était Red Bull, qui selon des sources de RacingNews365, avait effectivement un système de freinage désormais supprimé en place jusqu'au Grand Prix de Chine.
Bien que cela constitue essentiellement un système de freinage asymétrique, on croit qu'il était conforme aux réglementations - peut-être pas à leur esprit.
Pourquoi il a été supprimé pour le Grand Prix de Miami reste flou, mais il a été suggéré que le système pourrait être lié à la retraite de Max Verstappen en Australie. Selon Motorsport.com, des sources de haut niveau à la FIA ont affirmé que le changement n'était pas motivé par les agissements actuels d'une équipe, mais qu'il visait à préparer les réglementations pour l'avenir, alors que la F1 se dirige vers un nouveau règlement complet en 2026.
"Aucune vérité selon laquelle une équipe utilisait un tel système", a déclaré un porte-parole de la FIA à Motorsport.com.
On comprend que la décision d'ajouter le libellé aux réglementations actuelles venait des équipes de F1, qui souhaitaient empêcher toute exploitation des zones grises des lois existantes.
L'argument est qu'une directive technique, et non une réécriture des règlements, aurait été la démarche correcte et habituelle si une équipe avait enfreint les règlements.