Mark Hughes : Pourquoi Mercedes est la voiture la plus rapide du GP du Canada

Mark Hughes : Pourquoi Mercedes est la voiture la plus rapide du GP du Canada

Russell s'empare de la pole position au Grand Prix du Canada avec un temps identique à Verstappen grâce à une nouvelle aileron avant de Mercedes. Norris suit de près, démontrant la compétitivité de McLaren. Les Ferrari de Leclerc et Sainz souffrent de problèmes de température des pneus, échouant en Q3. Russell prend la "pole position" du Grand Prix du Canada devant Verstappen avec un chrono identique, grâce à la nouvelle aileron avant de Mercedes. Norris suit de près, montrant l'évolution de McLaren. Ferrari lutte avec des problèmes de température des pneus, échouant en Q3.
Mark Hughes : Pourquoi Mercedes est la voiture la plus rapide du GP du Canada
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Mark Hughes : Pourquoi Mercedes est la voiture la plus rapide du GP du CanadaThe Race
9/6/24
Russell s'empare de la pole position au Grand Prix du Canada avec un temps identique à Verstappen grâce à une nouvelle aileron avant de Mercedes. Norris suit de près, démontrant la compétitivité de McLaren. Les Ferrari de Leclerc et Sainz souffrent de problèmes de température des pneus, échouant en Q3. Russell prend la "pole position" du Grand Prix du Canada devant Verstappen avec un chrono identique, grâce à la nouvelle aileron avant de Mercedes. Norris suit de près, montrant l'évolution de McLaren. Ferrari lutte avec des problèmes de température des pneus, échouant en Q3.

Il est rare que les deux meilleurs qualifiés de la Formule 1 réalisent un temps identique, mais c'est arrivé à Montréal pour la première fois depuis Jerez 1997, avec George Russell devançant Max Verstappen pour la pole position du Grand Prix du Canada grâce à un chrono de 1m12.000, effectué en premier.

Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte dans cette histoire. La pluie tant redoutée n'a jamais été plus qu'une bruine, avec tout le monde utilisant des pneus slicks, donc ce résultat reflète bien le niveau des Mercedes, Red Bull et McLaren (le temps de Lando Norris, troisième, n'était que deux centièmes derrière).

Cela soulève quelques questions. Est-ce que Mercedes est enfin de retour ? Le nouvel aileron avant introduit sur la voiture de Russell à Monaco et utilisé par les deux voitures ici depuis les essais libres 3 a été spécifiquement conçu pour élargir la fenêtre de réglage de la W15.

Avec l'aileron d'origine, vous pouviez avoir une bonne adhérence arrière à haute vitesse mais de l'effet de sous-virage à basse vitesse. Ou un peu moins de sous-virage à basse vitesse, mais au détriment de la stabilité à haute vitesse.

Pour contrer cela, il fallait réduire l'angle du volet ce qui, à basse vitesse - lorsque l'aileron n'était plus en effet de sol - signifiait qu'il n'était pas assez puissant. Trop puissant à haute vitesse, pas assez à basse.

Le nouvel aileron a grandement amélioré cela. Mais la plage de vitesse en virage à Montréal est petite, donc attendons avant d'être trop catégoriques. Si ça fonctionne sur la plage de vitesses beaucoup plus large de Barcelone, Mercedes pourra être un peu plus confiant.

Mais pour l'instant, ce week-end sur ce circuit, avec le manque de temps de réglage à cause de la pluie de vendredi, c'est impressionnant. Réaliste, c'est la voiture la plus rapide ici. Russell et Lewis Hamilton ont tous deux passé sous les 1m11s en Q2. Personne d'autre n'a fait ça dans aucune des séances.

Le temps de pole de Russell a été établi sur des pneus usagés lors de son premier tour en Q3. Il attendait encore 0.3-0.4s avec le nouvel train de pneus pour son dernier tour. Mais la piste était plus lente. Le vent avait nettement augmenté - et c'était un vent de face intense dans la longue ligne droite entre le virage en épingle et la chicane finale.

"Ça s'est senti génial tout le week-end", a déclaré Russell. "En fait, ce Q3 était le pire jusqu'à présent. La voiture tournait vraiment bien. On avait pas mal de sous-virage avant [avec cette voiture]. L'année dernière, on avait beaucoup de survirage. On a cherché un compromis. C'est vraiment un soulagement de voir que ça se concrétise.

"Les conditions ne cessaient de changer et le pneu ne se sentait pas tout à fait bien à la fin. Mais en Q1, on n'a pas eu besoin d'utiliser deux trains de pneus tendres. En Q2, on n'avait pas besoin [mais on l'a fait]. Chaque tour effectué, la voiture se sentait vraiment bien.

"Je pense qu'on se rapproche enfin du bon réglage. On verra lors des prochaines courses mais pour l'instant, ça a l'air bien. On pense qu'on peut encore progresser."

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